A l’initiative de PSI Madagascar et de ses fidèles collaborateurs, notre pays célèbre cette année la journée mondiale de la pneumonie. Ainsi, diverses activités ont été menées depuis lundi dernier, entre autres, la mise en place des animatrices au niveau de toutes les stations Total en vue de sensibiliser les automobilistes à lutter contre la pneumonie, mais également au niveau des écoles primaires, des stationnements ou encore des lieux et endroits fréquentés par les enfants.
En outre, des jeux radiophoniques et télévisés ont également marqué la célébration.
Selon les explications recueillies hier au siège de PSI Madagascar, à Ampefiloha, cette année est la deuxième célébration de cette journée dans le monde et aussi à Madagascar.
A rappeler que la première célébration a été uniquement consacrée à des orientations sur la stratégie de communication envers les cibles potentielles de cette maladie.
2 millions de décès par an
La professeur Ravelomanana a avancé devant la presse hier que près de deux millions d’enfants par an étaient victimes de la pneumonie dans le monde. Cette maladie qui tue beaucoup plus d’enfants que le SIDA peut se définir comme une infection aigue d’un lobe entier de poumon, due le plus souvent aux pneumocoques ou encore aux bacilles tuberculeux. Elle est également une maladie pouvant être causée par un mauvais traitement d’autres infections qui touchent régulièrement les enfants de moins de cinq ans. Et les principales bactéries telles que les Hib, les pneumoccocus que les virus factorisent davantage la maladie. La toux et la respiration rapide sont les premiers signes de pneumonie, a-t-elle souligné. Les meilleures préventions sont constituées par le respect de l’hygiène, notamment la propreté, et la vaccination intégrale des enfants. Les plus vulnérables sont surtout les habitants des villes urbaines à cause de la pollution, et les plus démunies étant donné que la malnutrition est un facteur aggravant. Un nouveau médicament dispensé pour le traitement sera disponible dans la grande île au début de l’année 2011, selon Henri Rabesahala de la PSI Madagascar.
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